Ca fait très longtemps que je voulais publier un texte de moi, mais j'avoue que j'avais un peu peur que ça ne vous plaise pas et surtout que je ne finisse pas cette histoire car je sais parfaitement que j'ai l'habitude d'écrire une histoire puis d'avoir un autre idée et d'abandonner complètement la première. Mais tant pis je me lance, elle n'est pas très longue mais je vous la publierez en plusieurs fois pour que ce ne soit pas trop long pour vous. Je vous laisse avec mon texte et j'espère qu'il vous plaira.

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Je ne sais plus où je suis, ni comment je suis arrivée là. Je me souviens d'explosions, de cris, de flammes, d'une vague de panique. Quand j'y repense je n'arrive toujours pas à comprendre. Comment mon immeuble a-t-il pu exploser ? Comment a-t-il pu être réduit en cendres ? Je me souviens de policiers qui avaient l'air inquiet, qui faisaient voir une photo aux gens leur demandant s'ils le connaissaient et moi je l'ai reconnue, je le connaissais mieux que personne parce que c'est mon frère. Quand j'ai vu cette photo j'ai eu peur de comprendre, alors j'ai couru, couru pour échapper aux questions, aux regards des gens.

Et maintenant je suis là sans savoir comment j'étais arrivée sur cette plage immense. Je regarde le paysage qui s'offre à moi. Magnifique. Le soleil se couche derrière la mer annonçant la fin de la journée. L'eau scintille, transparente. Je regarde autour de moi : personne. Pas un bruit, pas un murmure, juste le bruit des vagues qui viennent lécher le sable. J'ai l'impression d'être à des milliers de kilomètres de toute civilisation, mais combien de temps ai-je couru ?

J'avance les pieds dans le sable, plus haut se trouve de magnifiques palmiers aux feuilles denses, d'un vert foncé. Au loin de la  mer, la côte. Elle est d'une couleur étrange, d'une rouge éclatant comme si elle renfermait le soleil. Pourtant, le soleil est bien là dans le ciel, petite tache lumineuse dans cet espace infini.

D'un coup, le paysage change complétement comme si une ligne invisible coupait la terre ne deux parties : d'un côté la mer, de l'autre des montagnes gigantesque, si grandes qu'on aurait dit qu'elles touchent le ciel. J'entre alors dans une forêt aux abords inquiétant. Ici, plus de lumière juste un froid glacial contrastant à la chaleur de la plage. Les arbres sont recouverts de mousses et de lichens, et les buissons possèdent de petits fruits rouges qui dégagent une odeur particulièrement tentante qui me rappelle ma faim. Pourtant je sais que je ne dois pas y toucher, surtout pas. Mais les fruits semblent m'appeler. Envoûtée, je m'approche et alors que je m'apprête à en manger, j'entends un bruit. Un bruit de pas. Je me retourne : personne. Je regarde attentivement les arbres un par un. J'entraperçois un mouvement. Je m'approche doucement de la source du bruit. Alors que je ne suis plus qu'à quelques pas, je sens une main me prendre le poignet. Je dégage brusquement ma main avant de m'enfuir en courant jusqu'à la plage. Je m'arrête à quelques mètres de la mer, essoufflée.

A suivre ...
 

Première histoire, première partie
Catégories : Ma plume
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